Two utterances clinging tightly to each other, like living bodies, but having indistinct boundaries.
Maurice Blanchot
Awating Oblivion (1999-2005)
This body of work is inspired from the essay “Awaiting, Oblivion” by Maurice Blanchot (1907-2003). Images and textes try to raise questions about our faith & disbelief in what we call “identity” and reveal our profound longing for the "other". They are also the rough draft of a storyboard for an unfinished road movie.
Cette série est inspirée de l'essai «L'attente, L'oubli» de Maurice Blanchot (1907-2003).
Les images et les textes tentent de soulèver des questions sur notre foi et notre doute dans ce qu'on appelle "l'identité" et révèlent notre profond désir de "l'autre". Ils sont également l'ébauche d'un storyboard pour un road movie inachevé.
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- Que voyez-vous lorsque vous regardez dans la mer Méditerranée?
- Tous ces naufrages et corps gisant sur le fond depuis que l'homme a découvert les voyages en mer.
- Tous ces naufrages et corps gisant sur le fond depuis que l'homme a découvert les voyages en mer.
Comme si regarder n’était pas seulement lié à l’exercice du pouvoir de regarder, mais enraciné dans l’affirmation de sa présence déjà si découverte, pourtant encore cachée.
Leila endeuillée passe encore sur le chemin...
Nous devons toujours, face à chaque instant, nous conduire comme s’il était éternel et qu’il attendit de nous de redevenir passager.
Nous n'avons jamais croisé le regard, mais c'est cette jonction fugace qui est restée derrière mes paupières fermées.
Dans l’attention disparaît le centre d’attention, le point central autour duquel se distribuent la perspective, la vue, et l’ordre de ce qui est à voir intérieurement et extérieurement.
Je ne voulais pas que vous soyez attaché à mon souvenir. C’est pourquoi je ne me suis pas souvenue de moi.
Journée de la femme - 8 Mars - les principales avenues de Chisinau s'affairent.
Une fête en relation directe avec les premières fleurs du printemps, l'une des rares célébrations survivant l'époque soviétique.
Contrairement au reste de l'Europe, il s'agit d'une fête vraiment spécial ici.
Fleurs et plantes y sont vendues à travers le pays, offertes à toutes les femmes comme sœurs, mères, grands-mères, épouses, fiancées, ou amantes.
«Martisor '- une fleur en plastique, un pendentif, porté au cours du mois de Mars, est traditionnellement offert ce jour-là. Les écoles, les services civils, les hôpitaux, etc., célèbrent officiellement cette journée par des rassemblements et des remises de prix.
C'est aussi un devoir pour les hommes d'honorer tous les désirs et offrir assistance à leurs femmes au maximum au cours de ces 24 heures.
Des annees sont passés depuis ma dernière visite à la Moldavie. Pour une raison étrange, cette expression de grâce et d'orgueil sur son visage me ramène toujours à cette unique atmosphère festive et unique de la Journée de la Femme, à Chisinau, en Moldavie.
Le crépuscule, par une journée pluvieuse à Paris, à la veille d'un nouveau millénaire, une histoire d'amour qui a duré un moment ...
L’immortalité du geste… me rappelant un roman de Kundera !
C'est au cours de mes flâneries dans les rues de Chisinau, en Moldavie, que cette phrase lue quelque part il y a des années, a pris sens: "Je pense qu'il y a des choses qui ne participent pas à l'histoire, elles n'ont ni de causes ni d'effets, elles sont tout simplement enfermées dans leur propre réalité ".
Elle avait mis toute sa foi dans cette chose à laquelle elle ne croyait pas.
“Le grand voyageur a le privilège de perdre de vue rapidement l’objet de ses souvenirs; ceux-ci s’entourent alors bientôt d’un halo poétique qui demande d’ordinaire un certain temps pour apparaître. En revanche, chez celui qui ne voyage jamais, les souvenirs sont tous dotés d’une présence matérielle, car il garde sans cesse sous les yeux le décor dont se nourrit sa mémoire.”
"Cette présence.'' – "Votre présence? La mienne?" – "On ne peut pas les distinguer aussi simplement, vous le savait bien. Ma présence est forte pour vous, elle ne vous interesse et ne vous retient que trop. Mais, moi, c’est parce ce que je ne sens plus votre présence qu’elle me parait si puissante et presque invincible en son effacement."
En sortant de la gare de Lyon, après une longue nuit dans le train, cette image raconte le même sentiment à chaque retour à Paris; un mélange de vide, d'abondance, et une identité errante.
"A la recherche de la « juste » distance. S’approchant parfois de la Ville, parfois de nous même. Flânant dans le temps qui s’épanouit.
Nous découvrons l’infime, totalité.
Le détail prend vit dans l’ensemble, l’ensemble se révèle dans le détail.
La ville est intarissable car elle commence et s’accomplit dans l’homme.
Sur son corps se réalisent notre liberté et notre droit à l’erreur."
He finished filming the suicide scene, asked for the day's shooting to be wrapped up, left the abandoned hotel and the crew, and calmly walked to the seashore and sat there for a while, alone.
"Tout changerais si nous attendions ensemble." – "Si l’attente nous était commune? Mais ce que nous attendons, n’est-ce pas cela, d’être ensemble?" – "Oui ensemble." – "Mais dans l’attente." – "Ensemble, attendant et sans attendre."
"Tu ne trouveras pas les limites de l'oubli, si loin que tu puisse oublier."
"Elle les voit, si elle les voit, par ignorance. Le regard porté par l'attente. Un regard incliné vers ce qui se détourne de tout visible et invisible. L'attente donne au regard le temps de traverser l'ignorance."
"J’ai peur, je me souviens de la peur".
-"Cela ne fait rien, ayez confiance en votre peur". Et ils continuèrent à avancer.