bouquet - باقة
Beit Mery, Lebanon.
We offer flowers to our dead, forgetting that they are themselves already living-dead wrapped in an illusion of a bouquet colors!
Nous offrons des fleurs à nos morts, oubliant qu'ils sont eux-mêmes déjà des morts-vivants enveloppés dans une illusion en un bouquet de couleurs!

palm trees - palmiers - أشجار النخيل
Tripoli, Lebanon.
A simple right turn off Rafik Hariri street and you're faced with a spectacle where skeletons from a bygone era of civil war preside over the rubble.
Un simple virage à droite de la rue Rafik Hariri et vous vous retrouvez face à ce spectacle où des squelettes, datant d'une époque révolue de la guerre civile, président au-dessus des décombres.
white clothes - ملابس بيضاء - habits blancs
Mansourieh, Lebanon.
Phantoms of Lebanon, a country of services, can not be dressed differently!
Les spectres du Liban, pays de services, ne pourraient être habillés autrement!
slogans - شعارات
Dust, it will always come and go... Sometimes it leaves bearly traces.
La poussière, elle vient et s'en va, toujours... Parfois, cela laisse des traces à peine visibles.
outpost - موقع عسكري - avant-poste
South Lebanon.
Time and vegetations has no borders. Neither the movement of humans... but a mirage of power remains latent like a zombie on the southern borders.
Le temps et la végétation n'ont pas de frontières. Ni le mouvement des humains... mais un mirage de puissance reste latent comme un zombie aux frontières sud.
cannon - مدفع - canon
South of Lebanon.
A forgotten monument on the sidewalk.
The sound of the cannons is what the Lebanese civil war was embodied in.
For a child like me growing up in a fairly sheltered environment, war was usually visible only in its traces, in the way that this sound sculpted the city, affected asphalt, walls, buildings, window panes, school courtyards, broken trees and, on very rare occasions, the overwhelming smell of blood.
Un monument oublié sur un trottoir.
Le son des canons est dans ce que la guerre civile libanaise s'est incarnée.
Pour un enfant comme moi qui grandit dans un environnement assez protégé, la guerre n'était visible habituellement que dans ses traces, dans la façon dont ce son sculptait la ville, affectait l'asphalte, les murs, les bâtiments, les vitres des fenêtres, les cours d'école, les arbres brisés et, en de très rares occasions, l'odeur écrasante de sang.